Chemins de traverse
La perversion caractérise un comportement sexuel déviant. C'est par des voies détournées et invariantes que le pervers obtient son plaisir génital. Soit il utilise un objet sexuel extravagant (un canard par exemple, on le dira alors zoophile...), soit il recourt à des mises en scènes indispensables à sa jouissance ( faire l'amour avec une femme portant des escarpins verts, ouvrir son imperméable...)
Pervers pépères ?
Pédophiles, zoophiles, sado-masochistes, fétichistes, exhibitionnistes... composent la ronde des pervers sexuels. Certains tombent sous le coup de la loi, car une partie des pervers nie la portée dramatique et cruelle de leurs actes sur autrui.
Pas de panique pour ceux qui font preuve d'une inventivité acrobatique et accessoirisée durant les rapports. Tout un chacun flirte avec des pratiques perverses, le plaisir sexuel n'est pas à enfermer dans des cases. La perversion réelle est avérée quand l'individu ne peut se défaire d'un scénario immuable pour jouir et/ou fait souffrir sciemment son partenaire, ou l'utilise systématiquement comme un objet pour satisfaire ses pulsions sexuelles.
Ca s'attrape comment?
La perversion peut se concevoir comme la persistance de la sexualité infantile où le plaisir s'obtenait grâce à l'excitation de nombreuses zones du corps. L'individu n'a pas pu passer à une sexualité complète, épanouissante, dans laquelle il respecte son partenaire. Il reste figé dans une immaturité sexuelle. Plus précisément, le fonctionnement psychique du pervers sexuel implique qu'il refuse de se soumettre à la loi et aux interdits parentaux. Ces dispositions inconscientes ont des répercussions tortueuses dans l'exercice de sa sexualité, dans laquelle le partenaire est nié dans son intégrité ou drastiquement mis en scène.
mercredi 2 janvier 2008
perversion sexuelle
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